L'absence de réaction face aux brimades et aux abus sur le lieu de travail a non seulement porté préjudice aux employés, mais a également causé de graves dommages à l'entreprise. Un employé s'est même suicidé à la suite de brimades constantes de la part de ses collègues et de ses supérieurs.
"Justice pour Evan" : c'est ce que réclament les amis et la famille d'Evan Seyfried, ses anciens collègues et ses clients sur leurs affiches et leurs pages dans les médias sociaux. Evan, un employé de Kroger âgé de 40 ans, a été victime de brimades à partir de sa décision de porter un masque en raison de la pandémie de Corona. Il a travaillé pour Kroger pendant 19 ans. Il a décidé de se faire muter à Milford, dans l'Ohio, pour aider un collègue. C'est là que ses problèmes ont commencé. Sa supérieure avait profité du port d'un masque pour se moquer d'Evan à plusieurs reprises. Elle et d'autres accusés ont délibérément saboté son travail. Des personnes connues et inconnues s'étaient probablement jointes à eux. Elles l'avaient suivi jusque chez lui, lui avaient envoyé des messages déplacés et s'étaient garées devant sa maison pendant des heures. Le voisinage l'a confirmé. Evan avait également été menacé de surveillance par l'un des accusés. Son licenciement avait été planifié. Evan a demandé à être transféré. L'affaire s'est envenimée lorsqu'ils ont envoyé du matériel pédopornographique sur son téléphone portable, l'accusant de pédophilie. Evan et un de ses collègues ont signalé l'affaire en interne, sans succès. Il a démissionné et, avec son père, il a même demandé conseil à un cabinet d'avocats. Il craignait toujours d'être poursuivi pour une fausse accusation. Finalement, après des mois de harcèlement, Evan s'est suicidé. Son père l'a trouvé dans sa chambre.
Pourtant, on dit qu'Evan était une personne au grand cœur et amicale. Il n'avait pas d'antécédents de maladie, de dépression ou d'autres problèmes qui auraient pu causer sa mort volontaire. De nombreuses personnes se sont rassemblées et demandent justice. Elles ne comprennent pas comment une entreprise comme Kroger a pu ignorer pendant longtemps les rapports internes. Le père d'Evan a intenté une action en justice contre l'entreprise.
Le syndicat n'a pas non plus réagi. Un collègue d'Evan a signalé le harcèlement à l'Union internationale des travailleurs de l'alimentation et du commerce (UFCW). Evan lui-même a également dénoncé le harcèlement. L'UFCW représente les travailleurs de Kroger. Selon diverses sources, le syndicat n'a pas réagi après le signalement. Il est également resté silencieux après la mort d'Evan.
Aujourd'hui, de plus en plus d'employés se manifestent pour dire qu'ils ont vécu quelque chose de similaire. Probablement pas aussi dramatique, mais similaire et, de leur point de vue, intolérable. Kroger aurait licencié des employés sans raison afin de ne pas avoir à payer de primes. Entre autres choses, un directeur de district avait dit au directeur du magasin de chercher des erreurs et de licencier des employés en raison de ces erreurs. Une employée a déclaré avoir été licenciée parce qu'elle n'avait pas correctement apposé une étiquette sur un produit. Une autre a déclaré qu'elle avait été licenciée pendant sa grossesse parce qu'elle souffrait des symptômes de la grossesse. Il est également question de superviseurs accusés d'avoir profité de leur position de pouvoir et d'avoir harcelé de jeunes travailleuses.
L'affaire semble plus qu'étrange. Harcèlement à cause d'un masque ? Poursuite et stationnement pendant des heures devant la maison ? Presque une interception. Et pour finir, l'accuser de quelque chose de peu recommandable ? Cela ne ressemble pas à un cas de harcèlement ordinaire. En tout cas, la question du masque semble trop insignifiante pour justifier les mesures drastiques et fastidieuses prises par l'accusé. Ou bien Evan en savait-il plus ? Nous continuerons à suivre l'affaire.
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